Depuis quelques années, les neurosciences s'intéressent à la méditation car elle améliore la plasticité cérébrale. Ce qui signifie que lorsque nous méditons notre cerveau réorganise les connexions neuronales, procède à un tri des informations pour nous permettre d'intégrer l'essentiel des apprentissages. Mais ce n'est pas tout !
Méditer régulièrement favorise la concentration et l'apaisement du système nerveux. La respiration de pleine conscience influe directement sur le nerf vague, qui est responsable des fonctions végétatives de l'organisme (la digestion, la motricité, les capteurs sensoriels, etc...).
Quelques minutes par jour apporte bien plus qu'une méditation d'une heure occasionnelle ! C'est pourquoi il est important avant tout de déconstruire ce rapport que nous avons en Occident à la méditation : "je n'ai pas le temps", "je ne sais pas faire le vide", "je ne tiens pas la posture"...
Pour bien méditer, il suffit de s'accorder une petite pause dans un espace tranquille. On peut s'asseoir sur le sol mais aussi sur une chaise si c'est plus confortable. Le dos doit être droit mais les muscles suffisamment relâchés. Alors, on vient adopter une respiration plus ample, profonde, abdominale.
On peut mettre le focus sur le flux de l'air qui circule à l'inspire et à l'expire. Cette simple observation vient apporter un point d'ancrage à l'Esprit, qui se recentre sur l'instant présent.
Toutes les pensées, émotions, sensations physiques qui se manifestent dans cet espace de pleine présence, s'incluent dans l'exercice. On peut observer la façon dont elles nous traversent et ainsi prendre conscience de leur nature éphémère.
Plus on est régulier(e), plus il devient facile de trouver la posture juste. Ici on parle de la posture au sens propre mais aussi symbolique ! Car il s'agit bien d'un positionnement intérieur : se mettre à l'écoute, être comme un élève qui souhaite apprendre à mieux se connaître.
Lorsqu'on pratique de façon assidue, on peut noter une amélioration au niveau de la gestion du stress. La méditation amplifie l'état de paix en soi en diminuant le brouhaha intérieur. Elle favorise la prise de recule.
Accéder à un espace de vacuité en soi pour la première fois peut être une grande révélation ! Cela permet d'enraciner notre présence à soi, de se ressourcer et de trouver une forme d'inspiration.
De par nos modes de vie modernes, nous quittons rarement le "monde de la surface" : l'action, l'agitation, la stimulation, l'identification à nos différents rôles sociaux, etc...
Il est donc enrichissant de se donner des rendez-vous fréquents pour recréer ce lien à notre vraie nature et ainsi développer notre état de présence.
