Qu’est-ce que l’aura ?
« Aura » est un terme générique que l’on utilise pour parler des corps subtils. On entend quelques fois dans le langage courant « cette personne a une bonne aura », ce qui implique qu’on se sent bien auprès d’elle car elle dégage une énergie positive. On s’en sert également pour décrire quelqu’un qui exerce une influence, qui possède un charisme qui touche beaucoup de gens.
Dans le domaine thérapeutique des techniques d'accompagnement énergétiques, elle désigne l’ensemble des enveloppes subtiles qui englobent le corps physique. L’aura est pour nous autres praticien(ne)s, quelque chose de très concret, de palpable, voire même visible quand la clairvoyance est développée. La connaissance des corps subtils nous vient de la médecine ayurvédique, vieille de plusieurs milliers d'années. Ce sont les courants hermétiques qui ont largement œuvré à la diffusion de ce savoir en Occident.
Lorsque l’aura est en pleine santé, la personne est littéralement rayonnante de vitalité. Mais il arrive que celle-ci soit encombrée, fissurée, désaxée… Ce sont nos habitudes de vie, de pensées et d’émotions qui génèrent des fluctuations dans nos corps d’énergie. Notre environnement et les événements qui meublent notre vie impactent aussi notre champ vibratoire.
Le corps physique est le plus dense de tous nos corps, celui que l’on perçoit avec la plus grande facilité. Mais il faut savoir que les maux et maladies traversent tout d’abord nos couches plus subtiles avant de se cristalliser dans le corps physique. Tout déséquilibre physique est la partie visible d’un déséquilibre énergétique.
De quoi est composée notre aura ?
La première couche de l’aura est le corps éthérique. Ce corps est semblable à un gabarit du corps physique, c’est en quelque sorte le moule qui lui donne sa forme et sa vitalité. S’il n’y a pas d’empêchement (maladie, maux, handicaps), il répartit équitablement l'énergie vitale dans l'ensemble du corps. Son rayonnement grandit lorsque nous absorbons une énergie qualitative dans l’air et les nourritures, quand nous nous ressourçons suffisamment. Lorsque nous dormons d'un sommeil réparateur, nos corps subtils se régénèrent !
La seconde couche de l’aura est le corps astral ou émotionnel. C’est le siège de nos émotions, il est toujours en mouvement car les courants qui nous traversent s’y manifestent sous formes de couleurs et tonalités vibratoires… Plus nous nous sentons bien, plus ce corps est clair et chargé d'un spectre de couleurs variées : rose, orange, bleu, jaune, etc... Lorsque nous sommes dans une période plus compliquée, il peut s’encombrer et devenir terne. Quand nous entretenons de la rancœur, de la colère ou de la tristesse, nous venons en fait teinter cette couche de couleurs plus sombres, ce qui va donner une impression de lourdeur, de confusion.
Ce corps enregistre nos expériences, nous gagnons en connaissance de nous-même au fil du temps et pouvons nous diriger vers ce qui nous nourrit sur le plan émotionnel. Nous apprenons à reconnaître ce qui nous apporte de la joie de vivre, du plaisir, du bien-être, de la paix intérieure et d’autres sentiments féconds. Quand nous sommes en très bon état de santé émotionnelle, nous pouvons même faire des voyages astraux lorsque notre corps est au repos : c’est-à-dire nous libérer de nos conditionnements habituels pour explorer d’autres dimensions, plans de conscience.
La troisième couche de l’aura est le corps mental. On pourrait dire que c’est le siège de nos pensées, de nos germes d’idées, de la création sur le plan mental. Les courants qui nous traversent ici prennent des formes plus ou moins harmonieuses selon la nature de nos réflexions. Lorsque nous cultivons une pensée et que celle-ci est nourrie par des émotions, elle devient ce que l’on nomme une « forme-pensée », qui finit par s'automatiser et s'auto-alimenter, attirant à elle des énergies de niveau vibratoire semblable qui vont renforcer nos croyances. Donc nous aimantons certaines situations ou relations, parce que nous créons constamment depuis notre espace intérieur. Malheureusement, certaines de nos créations sont projetées depuis nos peurs, nos manques, nos blessures, nos croyances limitantes. Tandis que d’autres reposent sur notre foi, notre amour, notre confiance, nos convictions profondes, notre potentiel, s'appuient sur les parts de nous-même qui se savent soutenues par la vie et qui expérimentent son abondance. Dans le corps mental nous pouvons distinguer la partie où loge notre conscience ordinaire et la partie plus fine, réceptive à nos intuitions, à nos idées les plus lumineuses, inspirées.
Ces trois premières enveloppes imbriquées rassemblent les éléments qui constituent notre personnalité avec ses habitudes : hygiène de vie, fonctionnements psychologiques, habitudes émotionnelles, aptitudes relationnelles... Les corps subtils suivants sont plus relatifs à notre aspect « Ciel » et à la vie de l’Âme.
